Accueil » jeunesse » L’adaptation réussie des migrants de Diourbel en zoneurbaine, notamment à Dakar .

L’adaptation réussie des migrants de Diourbel en zoneurbaine, notamment à Dakar .

La population sénégalaise est connue de ses déplacements externes et internes
pour améliorer leur condition de vie. L’Europe et les Etats Unis d’Amérique sont
les principales cibles. Toutefois certains jeunes se contentent d’une simple
migration vers la capitale sénégalaise .Nous prenons l’exemple de la région de
Diourbel, située à 150 Km de Dakar. La plupart des jeunes de ladite région sont
à la recherche d’eldorado à Dakar. C’est le cas de Bamba Fall qui décrit avec
amertume la situation qui prévaut à Diourbel «
Maçon de son état, Assane Sarr trouvé entrain de poncer le mur d’une chambre
au niveau d’un rez-de-chaussée tente d’expliquer les raisons qui poussent les
jeunes à embrasser d’autres métiers comme la mototaxi communément thiakthiak « je suis issu de la ville de Touba, beaucoup de jeunes préfèrent les mototaxis, parce que tout simplement rare sont ceux qui trouvent de travails décents
malgré de longues études » dit-il.
D’autres problèmes sont également évoqués comme le recrutement clientèle
qui est un sport favori des autorités de Diourbel. Ceci fait partie des facteurs qui
favorisent la migration des jeunes dans d’autres contrées du Sénégal. C’est en
tout cas la conviction de Khadim Séne, un jeune croisé aux périphéries du
quartier Thierno Kandji .Nonobstant les difficultés susmentionnées, les
concernés s’en sortent bien une fois le déplacement effectué à Dakar. C’est
toujours le constat de notre interlocuteur, Khadim Séne. Selon ce dernier la
migration vers Dakar constitue, pour ses jeunes, la seule alternative pour régler
la situation de leur précarité.
A quelques encablures des grandes artères des Hlm de Bambey se trouve cette
mère de famille, répondant au nom de Oumy Sow .celle-là se félicite du travail
de son fils effectué depuis Dakar. Elle semble ne pas trop se plaindre. « Mon fils
assure quotidiennement la plupart des charges familiales »avance-t-elle.
Mais tout ne semble pas être rose si l’on se fie à la narration de Mère, Diarra.
Selon cette source, les autorités doivent accompagner ces jeunes travailleurs,
très motivés et toujours à la recherche de quoi satisfaire leurs besoins et ceux de
leur famille au lieu de les déguerpir comme le font souvent certains
démembrements de l’Etat. C’est ainsi ces diourbelois interpellés invitent l’Etat
du Sénégal à accompagner les jeunes de cette région pour qu’ils puissent
s’épanouir pleinement dans leur localité respective.
Malgré ces multiples migrations jugées fructueuses, la plupart des jeunes
concernés rencontrent d’énormes difficultés avec certaines autorités
municipales. De ce fait d’aucuns pensent que l’Etat du Sénégal doit les épauler
afin d’éviter toute forme de voyage en mer ou d’autres déplacements
clandestins.
REPORTAGE: DJIBRIL NIANG

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Login